Suite aux importantes inondations de la mi-juillet dans certaines parties de l’Allemagne, de la Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg et de la Suisse, l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours continue de participer activement aux efforts de secours, par l’intermédiaire de ses congrégations locales, des organismes de secours et des autorités gouvernementales.
En août, plusieurs dirigeants de l’Église ont assisté aux réunions dominicales d’une congrégation locale dans la région d’Eifel en Allemagne pour remercier les dirigeants et les membres locaux de leurs efforts inlassables de service dans leur collectivité. Parmi les visiteurs figuraient Erich W. Kopischke de la présidence de l’interrégion d’Europe et son épouse Christiane, ainsi que Christian Ottiker, directeur de l’entraide et de l’autonomie pour l’Église en Europe. Plus de quarante missionnaires qui ont servi bénévolement dans les villes voisines pendant la semaine étaient également présents. Depuis le début du mois d’août, les missionnaires de la mission allemande de Francfort et les membres locaux ont offert plus de 10 000 heures de service.
Frère Hammon, président de la mission allemande de Francfort, qui, avec son épouse Debbie, a également assisté aux réunions du dimanche a déclaré : « Nous donnons à chaque missionnaire de notre mission l’occasion de venir ici dans la région et de servir les gens ». Il poursuit : « Nos missionnaires nous disent que leur semaine de service est l’expérience la plus gratifiante et la plus grande leçon d’humilité qu’ils ont vécues au cours de leur mission ».
On a demandé à Christian Ottiker d’expliquer comment l’Église réagit en temps de crise. Il a déclaré : « Tout d’abord, le siège de l’Église, en collaboration avec les dirigeants locaux de l’Église dans la région touchée, évalue les besoins et la manière dont les choses doivent être organisées. « Lorsqu’une crise survient, l’Église ne met pas en place un fonds spécial, dédié à une certaine crise, mais utilise le fonds humanitaire déjà établi, qui est toujours disponible. « De cette manière, l’Église peut aider rapidement en cas de besoin, elle est toujours prête. »
Au cours de ses récents voyages, Christian Ottiker a rencontré de nombreux bénévoles et a été témoin d’innombrables actes de bonté en faveur des victimes des inondations. Lorsqu’il réfléchissait à la question de savoir ce que l’Église pouvait faire en ces temps difficiles, il se disait : « Tu es l’Église ! Tout le monde peut aider en faisant de petites choses simples. »
Faisant référence aux récents efforts déployés autour de la crise, frère Kopischke a posé trois questions à l’assemblée : « Qu’avez-vous observé ? Qu’avez-vous ressenti ? Qu’allez-vous changer dans votre propre vie après ces expériences ? »
Leo Lauener, un jeune missionnaire originaire de Suisse, se souvient d’un incident où sa carte de crédit ne fonctionnait pas alors qu’il faisait des courses. Une femme dans la file derrière lui l’a identifié comme l’un des bénévoles ayant aidé et a dit : « Je paie volontiers pour les merveilleux bienfaiteurs ! » Elle a payé pour la totalité des courses du missionnaire.
Une autre missionnaire, sœur Anna Hughes d’Utah, aux États-Unis, a déclaré : « Servir dans les zones touchées par les inondations a été une expérience merveilleuse, car cela m’a aidé à me concentrer sur les principes les plus purs et les plus importants de l’Évangile de Jésus-Christ, qui sont d’aimer Dieu et d’aimer son prochain. »
Frère Kopischke a souligné que tous ces merveilleux gestes, actes de service et d’amour, font partie des plus beaux attributs et valeurs de l’humanité. « Ce serait vraiment merveilleux si ce comportement attentionné et aimant n’était pas seulement ressenti et étendu dans les moments exceptionnels, mais devenait la norme dans notre vie de tous les jours ! » Il a ajouté : « Le Seigneur appellerait cela une culture de Sion. »
Christian Ottiker a suggéré que chacun doit évaluer ce qu’il peut faire dans sa situation, avec les ressources dont il dispose. Il peut s’agir de faire du bénévolat ou d’aider des voisins ou des amis dans le besoin. On peut également faire un don au fonds humanitaire de l’Église. Frère Kopischke a ajouté que l’argent versé dans ce fonds peut être utilisé rapidement en cas de crise. Il a déclaré : « Grâce à ce fonds, nous sommes en mesure de fournir immédiatement une aide d’urgence, partout où cela est nécessaire en Europe. « Aujourd’hui, cette aide est destinée aux victimes des inondations en Allemagne et demain, peut-être aux victimes des feux de forêt actuels en Italie, en Grèce ou en Turquie. »
Comme de nombreux autres bénévoles de la région, frère Kopischke a prévu d’effectuer une journée de service dans la région de Bad Ahrweiler, avec sa femme, sa famille et des missionnaires, pour aider les victimes des inondations.
Il a déclaré : « Nous espérons que les personnes dans le besoin continueront de recevoir du soutien et de l’amour. « Non seulement lorsqu’une crise a lieu, mais aussi des semaines et des mois plus tard, car on en a encore besoin à ce moment-là. » Il a conclu : « J’espère que nous réfléchirons à notre vie et que nous réaliserons à quel point elle est fragile. Une fois que nous sommes bénis, il est important que nous ayons de la compassion pour les autres. Comme l’a dit le prophète Ésaïe : ‘Alors ta lumière poindra comme l’aurore, et ta guérison germera promptement ; ta justice marchera devant toi, et la gloire de l’Éternel t’accompagnera.’ » (Ésaïe 58:8)