Communiqué de presse

Une quarantaine de jeunes dans le Vercors

« Ici souffle la liberté » 6 juin 1944. Les Alliés débarquent en Normandie. Pour inquiéter l’occupant, la B.B.C. diffuse tous les messages destinés à mettre en action la Résistance française. Dans le Vercors, et dans les régions de Grenoble, de Romans, de Valence, les maquisards et les résistants « sédentaires » ont entendu la phrase « Le chamois des Alpes bondit ». C’est le signal de la mobilisation. En quelques jours, des centaines de volontaires affluent des vallées et montent au plateau, abandonnant leurs familles, leur travail. Ils viennent rejoindre sur cette haute terre le demi millier de maquisards déjà présents dans une douzaine de camps. Ils entrent dans l’illégalité. Tous sont désormais considérés comme « terroristes » par les Allemands et par les collaborateurs français. Tous risquant la torture, la déportation et la mort. Vassieux-en-Vercors, le Village assassiné Lieu de répression sauvage, lieu de destruction systématique, à l’image d’Oradour-sur-Glane, Vassieux-en-Vercors est aujourd’hui un endroit sacré de France. Le 21 juillet 1944, les commandos aéroportés allemands, bien armés, se posent en planeurs dans la plaine. Ils utilisent l’aérodrome que les maquisards avaient préparé pour recevoir l’appui allié et s’enferment dans le village. Les maquisards, sans armement lourd, désorganisés, harcelés par l’aviation ennemie, ne parviennent pas à les déloger. Le 23 juillet, d’autres avions à croix noires se posent et débarquent des troupes aguerries. Les Allemands arrivent aussi par les routes et par les forêts depuis le Diois et les hauts plateaux où les résistants présents se sont battus mais en vain. Dès lors toute résistance organisée est inutile. L’ordre de dispersion est donné. Les maquisards vont tenter de se fondre dans la forêt épaisse du Vercors, de nomadiser et de survivre. Pendant ce temps les Allemands se livrent à un pillage et à un carnage, n’épargnant ni les enfants, ni les femmes, ni les vieillards. Soixante-treize morts sur quatre cent trente habitants. Cent un tués chez les résistants. Vassieux-en-Vercors est devenu un haut lieu de France. Le village a été fait Compagnon de la Libération aux côtés de Grenoble, Nantes, Paris et l’Ile de Sein. Vassieux-en-Vercors a rappelé l’urgence de se lever et de briller… Cette petite commune de 330 habitants qui a accueilli du 28 octobre au 1er novembre 2006 une quarantaine de jeunes gens et de jeunes filles du pieu de Lyon pour une conférence de jeunesse, fut durant la seconde Guerre Mondiale le théâtre de nombreux faits d’armes et un haut lieu de la résistance française. Vassieux-en-Vercors avait un message à nous donner. En nous souvenant de nos aïeux et du sacrifice de certains qui donnèrent leur vie pour la liberté, ces jeunes ont pu aussi mieux comprendre notre rôle dans le grand plan du Seigneur et nos devoirs dans cette guerre entre le bien et le mal qui a commencé avant même la création du monde. En réalité, notre jeunesse a pris conscience que nous ne pouvons rester neutre et que nous devons affirmer notre choix pour défendre le bien, quelque soit le prix... Au cours de ce séjour, les jeunes ont visité quelques sites du souvenir de cet épisode tragique de la seconde Guerre Mondiale. Certains de ceux qui sont morts ici, parfois à peine plus âgés qu’eux, avaient durant ces quelques jours, leurs regards tournés vers notre avenir et espéraient en notre engagement fervent dans un combat qui a encore une plus grande importance que celui qu’ils ont soutenu alors ici dans le Vercors. De nombreuses activités étaient planifiées mais c’est sans aucun doute l’activité de service accomplie pour la commune (ramassage des feuilles et nettoyage du site historique) qui les aura fait briller aux yeux des habitants et des élus de la mairie de Vassieux-en-Vercors. Les jeunes se sont divisés en 2 groupes. Tous revêtus de leurs gilets Mains Serviables, ils ont ramassé avec enthousiasme pendant tout l'après-midi plus de 65 sacs poubelles de 100 litres de feuilles mortes et autres détritus, dans le village et aux abords du site touristique (musée de la Résistance, église catholique, Nécropole du souvenir). Tous les jeunes ont été invités par l'adjoint au maire à se rendre à la mairie où le verre de l'amitié leur a été servi. En soirée, Michel Repellin, maire de Vassieux-en-Vercors, est venu remercier les responsables pour les principes et les valeurs donnés à cette jeunesse.

Remarque concernant le nom de l’Église:Quand vous parlez de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.