Communiqué de presse

Men in black ou la recette du bonheur !

Mais qui sont donc les missionnaires de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et pourquoi ces jeunes gens sont-ils venus consacrer deux ans de leur vie à faire une mission dans différentes régions ?

Que vous habitiez Bruxelles, Paris, Namur, St Quentin ou Luxembourg, vous les avez surement croisés au moins une fois dans votre vie. Toujours par deux, costume sobre, chemise blanche et cravate, avec un badge à la boutonnière... peut être vous êtes vous déjà demandé, mais qui sont-ils ? Si vous leur posez la question et surtout, n'hésitez jamais à le faire... ils vous répondront : " Nous sommes les missionnaires de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers jours ". Ils sont aujourd'hui plus de 52.000 à travers 145 pays à propager ainsi la bonne parole... Mais qu'est-ce qui pousse des jeunes de 20 ans à tout quitter, famille, amis, études pour 2 ans ? Telle est la question que j'ai posée à l'un d'entre-eux... Etant né dans l'Eglise, j'ai toujours su que servir une mission était quelque chose qu'il fallait faire, de plus toutes les personnes que je connaissais et qui avait servi une mission, disait tous que c'était la plus belle expérience de toute leur vie... je n'ai jamais entendu quelqu'un qui avait servi une mission, me dire qu'il le regrettait. Un autre " Elder (Ancien) " - (puisque c'est comme cela qu'il faut les appeler) me confiera que c'est l'exemple de son père mais aussi d'un ami qui lui a donné l'envie de faire une mission. Mon ami était un être exceptionnel et je savais que s'il était comme cela, c'était grâce à sa mission, je me suis dit que je voulais ressembler à cet homme et que pour cela, il n'y avait qu'une chose à faire... Partir ! Nous avons ensuite prié fermement et demandé à Dieu de me faire " ressentir " que c'était la chose à faire. Une fois que j'en aie reçu la confirmation, les choses se sont faites naturellement ! Vous êtes toujours par deux, vous vivez 24h sur 24 avec un collègue que nous n'avez pas choisi et que vous ne connaissez pas au départ, cette cohabitation n'est-elle pas difficile ? Ce n'est pas toujours évident mais comme nous avons un but commun, nous savons pourquoi nous sommes là ! L'Evangile nous unifie s'il n'y a rien d'autre entre-nous au départ.
C'est une bonne école pour la vie en couple. Nous apprenons à avoir plus de patience, nous voyons les choses qu'il faut faire ou ne pas faire pour que la vie à deux soit possible et plus agréable, cela nous servira beaucoup plus tard lorsque nous serons mariés... Quelle est la journée " type " d'un missionnaire ? Levé à 6h30, nous faisons (en principe, mais pas toujours) 30' de sport, suivi d'une douche et d'un petit déjeuner, le temps passe vite et il est 8 h00 !
Entre 8h00 et 10h00, nous étudions, les Ecritures, la Bible et bien sûr le Livre de Mormon, de10h à 10h30, nous étudions la langue du pays où nous sommes (la plupart de ces jeunes gens sont Américains, bien qu'il y ait actuellement plus de missionnaires qui viennent de tous les continents).
Ensuite, nous sortons, nous avons des rendez-vous avec des membres de l'Eglise, nous rendons des services, tels que : aider lors d'un déménagement, entretenir des jardins, nous donnons même des cours d'Anglais, nous faisons tout cela bénévolement bien sûr... mais surtout nous enseignons ceux que nous appelons nos " amis de l'Eglise ", c'est-à-dire des gens que nous avons rencontrés dans la rue et qui ont accepté de nous recevoir pour parler de l'Evangile. Avec combien de personnes devez-vous parler dans la rue pour espérer avoir un rendez-vous ? Une personne sur trente, accepte de parler quelques minutes avec nous dans la rue, les autres nous disent que cela ne les intéresse pas... une ou deux personnes sur cent (en moyenne) accepte une visite chez elle. Avant de partir en mission, vous imaginiez que c'est ainsi que les choses se passeraient ? Pas tout à fait, mon père m'a raconté des tas de rencontres merveilleuses, beaucoup de rendez-vous avec des gens extraordinaires, des baptêmes mais arrivé en mission j'ai appris qu'il faut travailler beaucoup, il y a des semaines entières où nous n'avons aucun rendez-vous et donc aucune personne à enseigner ! Ce n'est pas toujours évident...
Je pensais aussi quand je voyais les missionnaires chez moi (aux USA) qu'ils étaient parfaits, maintenant que j'en suis un, je sais que ce sont des gens normaux, avec des craintes, des doutes, des questions et aussi des faiblesses... Que ressentez-vous quand quelqu'un " accroche ", s'intéresse et décide de se faire baptiser ? Cela nous confirme que nous ne sommes pas venus ici pour rien, que nous jouons un rôle actif dans la découverte de Dieu et de l'Evangile. Toutefois, nous sommes tous bien conscients que c'est l'œuvre de Dieu et pas la nôtre et que c'est uniquement grâce à Lui que ces baptêmes sont possibles ! En mission, vous ne pouvez pas aller au cinéma, regarder la télé, sortir avec des ami(e)s, mais que vous manque-t-il le plus ? La famille bien entendu, heureusement, nous pouvons garder des contacts par email ou lettres, mais ne plus les voir physiquement est très dur. J'étais habitué d'appeler mes parents tous les jours pour leur demander un conseil, un avis dans n'importe quel domaine, aujourd'hui, je dois apprendre à me débrouiller seul !
Mais ce manque révèle aussi des côtés positifs, aujourd'hui, je sais, oh combien, j'aime mes parents ! Soyez honnête, à part votre famille, il doit bien y avoir d'autres choses qui vous manquent ? Quand je passe devant un magasin de jeux vidéos, il vaut mieux que je détourne le regard sinon je deviens nostalgique... mais je peux dire que de manière générale, c'est ma vie d'avant qui me manque. En mission, on n'a pas un seul moment pour soi- même, toute notre vie tourne autour de l'Evangile, de l'étude des écritures, des enseignements et des réunions... On n'a pas le temps de se relaxer, d'écouter de la musique... Cela, ça me manque. ! Comment voyez-vous votre avenir après ces deux ans de mission ? J'ai changé beaucoup pendant ma mission, je vois les choses de manière beaucoup plus positive qu'avant. J'ai développé des qualités qui me fortifient, et fortifierons ma famille future...
Je sais que je suis capable de faire quelque chose de bien.
Avant la mission, j'étais un gamin, maintenant je commence à devenir un homme...
Pour faire une mission, il faut développer beaucoup de qualités telles que la patience, le dévouement, l'oubli de soi et bien d'autres encore... Sans elles, on devient facilement triste, dépressif, voire même méchant. Aujourd'hui, je sais que j'ai le pouvoir de supporter beaucoup de choses que je n'aurais pas supportées auparavant...
Je vois donc mon avenir de manière très positive ! Belle conclusion, à notre époque où la jeunesse est désœuvrée et désespérée, voila comment les jeunes missionnaires de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers jours regardent avec optimisme devant eux. La foi, le service, le don de soi mais aussi l'amour de Dieu et de son prochain serait donc la recette du bonheur ici bas...
Si vous en doutez, n'hésitez pas, la prochaine fois que vous croiserez ces " Men in black " en rue, à leur demander quelle est donc la recette de leur bonheur ? Parents, vous qui vous tracassez pour l'avenir de vos enfants qui ne savent que faire de leur vie, faites-leur rencontrer des missionnaires de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, aidez-les à se rapprocher de Dieu et qui sait ? Cela les aidera peut-être à envisager l'avenir en commençant par servir à leur tour une mission, en voyant comment on peut changer sa vision de la vie en consacrant deux ans de celle-ci au service de Dieu, donc au service de ses semblables....
Patrick Natus
Paroisse de Charleroi 2

Remarque concernant le nom de l’Église:Quand vous parlez de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.