Le 25 février 2015, à Bruxelles, le docteur Brian Grim, président de la fondation pour la liberté religieuse et commerciale, a présenté une nouvelle approche interconfessionnelle sur la riposte à apporter à la radicalisation au sein des communautés à risque. La manifestation était organisée par le bureau de l’Union Européenne de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et rassemblait des représentants de communautés religieuses, d’ONG et d’organisations de sociétés civiles. La présentation a été menée par Timothy Dyches, deuxième conseiller dans la présidence de l’interrégion d’Europe de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.
- Le Dr. Grim présente une nouvelle approche interconfessionnelle sur la riposte à apporter à la radicalisation lors d’une manifestation organisée par le siège européen de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (photo Marietta Sagal)
- Timothy Dyches parle des valeurs fondamentales du kit d’accès à l’autonomie développé par l’Église
| Temple Square is always beautiful in the springtime. Gardeners work to prepare the ground for General Conference. © 2012 Intellectual Reserve, Inc. All rights reserved. | 1 / 2 |
Brian Grim a commencé sa présentation en racontant des expériences personnelles en Chine, en Europe, en Arabie Saoudite et dans les EAU. Il a décrit comment il a acquis sa perspective suite à l’attaque contre l’ambassade des États-Unis à Téhéran en 1979. À l’époque, les étudiants iraniens rencontraient de l’hostilité pour quelque chose dont ils n’étaient pas responsables. Il a alors compris que la seule réponse radicale au radicalisme était « l’amour radical ».
Il a parlé de certaines de ses découvertes dans sa recherche sociologique qui montrent, par exemple, que plus de huit personnes sur dix dans le monde ont une religion et que beaucoup parmi les seize pour cent de celles qui n’en ont pas, ont néanmoins une croyance religieuse ou des pratiques religieuses. D’après les études de Pew Research, la liberté religieuse est restreinte essentiellement de deux façons : par la répression gouvernementale et par l’hostilité sociale.
Abordant les initiatives en détails, le dr. Grim a expliqué que la radicalisation, en particulier parmi les jeunes élevés dans les démocraties occidentales, est souvent causée par la marginalisation, la pauvreté, le chômage, le manque de vision et d’instruction. L’initiative du dr. Grim s’appuie sur la coopération des grands groupes œcuméniques, des écoles de commerce et des organismes scolaires pour adapter le « programme d’accès à l’autonomie » des saints des derniers jours en un kit que les différentes confessions peuvent utiliser et appliquer.
Le programme promouvra l’autonomie comme mode de vie et aidera les gens à faire un effort conscient et actif pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Le programme suivra six aspects menant à une vie équilibrée expliqués dans le « programme d’accès à l’autonomie » : l’instruction, la santé, l’emploi, les réserves familiales, les finances familiales et la force spirituelle. Des équipes interconfessionnelles formatrices, composées de bénévoles des entreprises locales ainsi que des communautés religieuses porteront cette initiative. La participation des deux constitue un aspect unique et essentiel du programme parce que la mise en relation des gens avec de véritables entreprises et avec des personnes de confessions et de croyances diverses les aide à avoir de vraies alternatives aux discours radicaux qui grandissent avec l’isolement et le désespoir.
L’exposé du dr. Grim a été précédé par celui de Timothy Dyches. Celui-ci a parlé des valeurs fondamentales du kit d’accès à l’autonomie élaboré par l’Église, sur lequel s’appuie l’initiative du dr. Grim. Le kit est utilisé dans le monde entier par des professionnels et des bénévoles saints des derniers jours pour aider les gens qui ont des difficultés financières ou qui sont sans emploi à devenir autonomes et à subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Il a dit : « Le programme a véritablement été créé pour donner aux gens l’espoir et le désir de vivre et de progresser. Il est bien plus facile d’être radicalisés quand on n’a ni espoir ni désir de vivre. Nous voulons qu’ils aient une meilleure alternative, leur donner la possibilité d’avoir l’espoir et le désir de se développer et de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. »
Pour plus de renseignements sur cette initiative, vous pouvez prendre contact avec le bureau de l’Union Européenne de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours à EUOffice@ldschurch.org.
Le bureau de l’Union Européenne de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers jours à Bruxelles œuvre pour le dialogue avec les responsables européens, entre autres les dirigeants d’opinions, les universitaires, les responsables religieux et politiques engagés pour la liberté religieuse et de croyance, ainsi que dans l’aide humanitaire, le bénévolat et la jeunesse. Il est aussi membre de la plateforme européenne sur l’intolérance religieuse et la discrimination (EPRID), réseau d’organisations de sociétés civiles, qui comprend des associations religieuses et laïques dont le but est de contribuer à la promotion collective et à la sauvegarde de la liberté religieuse ou de croyance dans le monde tel que défini par l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
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