Tels furent les termes employés par l'Evêque de la paroisse de
Bruxelles I,
Bishop Reed Anderson (E.A), à la question : K.W. " Est-ce que vous
regretteriez un jour d'avoir accepté cet appel lourd de
responsabilités " ? L'occasion m'a été donnée d'avoir une interview
avec cet Evêque, interview à travers laquelle, j'ai pu me rendre
compte de son humilité et de son amour envers autrui. J'espère que
vous pourrez le ressentir aussi. K.W. Beaucoup savent que vous êtes
américain, que vous êtes marié, que vous avez des enfants etc...
Mais vous connaissent-ils réellement ? Parlez-nous, si vous le
voulez bien, de votre jeunesse, votre famille, vos frères et sœurs
... E.A. Nous sommes une famille nombreuse : six enfants - 1
fille et 5 garçons. Moi, je suis le troisième parmi les garçons.
Nous avons tous grandis dans l'église. Mon père, quant à lui, a
servi sa mission en Californie. Ensuite, mes parents se sont connus
à un bal des Jeunes Adultes, et puis se sont mariés au temple de
Manti en Utah. Nous avons déménagé dans différents états tels que :
l'Arizona, l'Utah, et la Floride. Maintenant, ma mère habite en
Oregon, mon père étant décédé, il y a un an. K.W. Etant parmi
les trois plus jeunes des garçons de la famille, étiez-vous un
jeune un peu rebelle, insouciant ? E.A. Non, j'étais plutôt un
jeune qui suivait les conseils de l'église. Grâce à mes parents et
aux programmes de l'église, j'ai eu la chance de vivre dans un
milieu spirituel. K.W. Aujourd'hui, en quoi consiste votre
métier ? E.A. A présent, cela fait 24 ans que je suis militaire,
je suis dans l'armée de terre. .. J'étais infirmier de campagne
puis j'ai travaillé dans l'artillerie, et maintenant je m'occupe
des relations internationales avec les autres militaires en Europe,
actuellement je travaille à l'OTAN. K.W. Votre appel
influence-t-il votre emploi ? E.A. Oui. je partage avec mes
collègues les responsabilités que j'ai. Ça me donne également des
opportunités missionnaires. K.W. Est-ce que votre affectation à
l'OTAN vous satisfait, vous plaisez vous dans ce pays ? E.A.
Oui. C'est le Seigneur qui m'y a guidé. K.W. L'amour que vous
portez à votre épouse se ressent beaucoup, vous n'hésitez pas à la
complimenter, en parler, dire à quel point elle vous est
chère.
Pouvez-vous nous dire où vous êtes-vous rencontrés pour la première
fois ? E.A. Mon meilleur ami, et la meilleure amie de ma femme
étaient frères et sœurs. La première fois que j'ai vu Angie c'était
un jour où j'étais allé avec mon meilleur ami à l'aéroport pour
chercher sa sœur et sa meilleure amie - ma future épouse. Donc,
nous pouvons dire que nous nous sommes rencontrés à l'aéroport et
grâce à nos meilleurs amis respectifs. K.W. Est-elle un soutien
important pour vous dans votre appel ? E.A. Bien sûr, non
seulement dans mon appel, mais aussi dans notre vie.
Je dis souvent qu'il faut être une femme 'spéciale' pour être
l'épouse d'un militaire. Pour moi, ma femme est la meilleure de
toutes ! K.W. Comment pourriez-vous décrire votre femme en une
phrase ? E.A. Elle est l'ange de ma vie, elle est parfaite pour
moi. Le Seigneur savait ce qu'il me fallait. K.W. Et elle, quel
Reed Anderson préfère-t-elle, l'ancien ou l'actuel ? E.A.
L'homme que je suis maintenant parce qu'il est plus fort
spirituellement. K.W. En plus d'avoir une épouse
exceptionnelle, vous avez le bonheur d'être le père de trois
merveilleuses filles. Quel âge ont-elles ? E.A. La plus âgée a
17 ans et les deux autres 14 et 12 ans. K.W. Que ressentez-
vous de ne vivre qu'avec des filles ? E.A. C'est une joie ! Bien
que parfois, j'aimerais bien faire des choses qu'un père fait avec
son fils, mais le Seigneur nous a bénis avec trois âmes féminines
importantes. Elles sont toutes très sensibles, ce qui fait que nous
avons une relation très forte. K.W. Est-ce facile de les
éduquer dans le monde actuel ? E.A.: Non. Mais c'est important
de s'inspirer davantage des programmes de l'église pour nous aider
(Progrès Personnel, Séminaire, Jeunes Filles, etc.). K.W.
N'est-ce pas bizarre, pour elles, d'avoir leur propre père comme
Evêque ? E.A. Oui, surtout au début, en faisant les entrevues de
l'évêque avec elles. Mais maintenant elles sont habituées, elles
espèrent toujours pouvoir passer plus de temps avec moi, bien
sûr. Dans ce cas-là, je fais des "daddy-daughter dates"
(rendez-vous père et fille) et je fais des voyages tour à tout avec
chacune d'entre elles. K.W. Comment votre rôle de père vous
aide-t-il dans votre appel ? E.A.: Les principes de la prêtrise
et de dirigeant sont les mêmes, que ce soit au foyer ou dans la
paroisse. Donc en pratiquant la prêtrise chez moi, j'ai pu
apprendre des principes qui m'aident dans mon appel. K.W.
Quelles bénédictions votre appel vous apporte-t-il personnellement
et ensuite à votre famille ? E.A. Elles sont nombreuses. Mais je
peux vous dire que notre famille est plus unie qu'avant ! K.W.
Bishop, un dernier mot sur la famille ? E.A.: La famille, c'est
la où nous devons concentrer nos efforts. Ma famille me donne la
plus grande joie de ma vie. Après ma famille personnelle, c'est la
famille de la paroisse. Si je fais tout ce que je peux pour faire
en sorte de bénir ma famille, j'aurai une plus grande capacité de
bénir la vie des membres de la paroisse. K.W. Après avoir parlé
de votre jeunesse, mission ainsi que de votre travail et famille,
abordons enfin le moment où vous avez été appelé et ce que vous
avez ressenti... Tout d'abord, comment avez-vous réagi lorsque le
Président de Pieu vous a appelé pour vous parler de votre futur
appel, avez-vous été bouleversé, heureux ? E.A.: J'étais
bouleversé, j'avais peur et je n'avais pas envie de l'accepter.
Mais, je savais que c'était un appel de Dieu. L'esprit qui est avec
moi bénit tous les aspects de ma vie. Ça me donne aussi la
motivation de me rapprocher du Seigneur. Comment puis-je
reconnaitre les besoins des membres si je ne suis ni proche de Dieu
ni du Saint-Esprit ? K.W. Vous avez tout à fait raison. Que
vous apporte le Seigneur dans votre vie ? E.A. Des défis bien
sûr, mais c'est en faisant face aux défis que nous progressons. En
servant le Seigneur et les membres, je trouve une joie et une paix
immenses. K.W. Au point de vue spirituel, comment votre
relation avec notre Père Céleste a-t-elle évolué ? E.A. Je me
trouve plus proche de Lui, mais ça c'est aussi en fonction de mon
appel. J'ai surtout appris dans cet appel à mieux écouter les
chuchotements du Saint-Esprit. J'ai appris que le Seigneur nous
répond toujours, mais quand Il pense que c'est le bon moment. Et,
quand Il nous répond, il faut agir. K.W. Que ressentez-vous
d'être un serviteur "spécial" de Dieu ? E.A. Je ressens surtout
la responsabilité qui m'est donnée d'être un instrument pour servir
et bénir la vie de ceux qui m'entourent. K.W. Quel mot
utiliseriez-vous pour décrire votre appel et tout ce qu'il vous
apporte tout au long de votre vie ? E.A. Service ! K.W.
Est-ce que parfois vous êtes tenté de refuser lorsqu'un membre vous
demande de passer chez lui, lorsque vous êtes fatigué ou quand vous
préfériez restez tout simplement assis chez vous ? E.A. Oui,
mais c'est dans ces moments où nous devons servir les autres que
nous sommes le plus bénis. J'ai trouvé que Dieu nous donne
la force nécessaire pour accomplir son œuvre mais il faut
rechercher son esprit pour savoir quand et comment réagir.
Souvent, les demandes des membres peuvent être remplies par les
membres de la paroisse (instructeurs au foyer, visiteuses au foyer,
et en se consultant avec le conseil de paroisse). Président Eyring
instruit souvent à ce propos. K.W. Comment arrivez-vous à gérer
votre temps entre votre appel, votre famille et votre emploi ?
E.A. Il faut que j'équilibre ma vie. Deux principes importants
m'aident : 1) La délégation aux autres dirigeants de la
paroisse afin que je puisse m'occuper des situations réservées à
l'évêque et me donner aussi du temps à passer avec ma famille.
2) Les avis des membres du conseil de paroisse et aussi de ma
femme dans un esprit de prière, pour connaître la volonté de Dieu
surtout dans les situations compliquées et non évidentes. K.W.
Une dernière question, puis je vous laisse à vos activités...
Est-ce que vous regretteriez un jour d'avoir accepté cet appel
lourd de responsabilités ? E.A. Jamais. Je me sens parfois un
peu découragé mais, je ne regretterai jamais cet appel. K.W.
Merci beaucoup Bishop d'avoir pris le temps de répondre à toutes
ces questions ! Voilà l'interview est terminée, j'espère qu'elle
vous a permis, après l'avoir lue, de vous faire une image de cet
Evêque plein d'humilité et de ressentir son profond désir d'aider
son prochain. Je peux, en tout cas, vous témoigner qu'il est appelé
de Dieu. Au nom de Jésus-Christ, Amen. Kévin WENDO
Membre de la paroisse de Bruxelles 1
Remarque concernant le nom de l’Église:Quand vous parlez de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.